FRESQUES ET TRACES POLYCHROMES:
peintures murales du moyen-âge:
Suite à la création, il y a deux ans d'une porte grillagée pour aérer l'église et la permettre de s'assécher, le badigeon de chaux qui recouvrait les murs intérieurs de l'édifice a commencé à cloquer et à se détacher du mur. En mai 2012, Nathalie Danau, adjointe au maire, curieuse de voir ce qui se cachait en dessous, entrepris de gratter la chaux muni d'un scalpel et d'une brosse à dent.
Plusieurs peintures ont été mises à jour, une scène biblique avec St Nicolas et Les trois Enfants, Sainte Barbe et trois donatrices, un mur recouvert de fleurs de lys jaunes, une couronne de laurier renfermant probablement les armoiries d'un seigneur du village?, des peintures sur un pilier, un vestige de l' annonciation mais la plus importante découverte est une représentation du "dit des 3 morts et des 3 vifs", scène moralisatrice du Moyen-âge (fin XV ème, début XVI ème), mesurant 7,50 m de longueur, sur une hauteur de 3,00 m.
"Le dit des Trois morts et des Trois vifs" c'est la rencontre de Trois cadavres qui sont dans un cimetière et de trois nobles qui sont à une partie de chasse au faucon avec des chiens. Les morts s'adressent aux vifs et leurs reprochent leur vie frivole et insouciante et qu'ils feraient mieux de faire preuve d'humilité, s'ils veulent aller au paradis.
Ce thème de peinture a été représenté en France, une petite centaine de fois, sa localisation principale se trouve dans l'ouest de la France, il y en a très peu complète et en bon état, dans l'est .
Dans le département de la Marne, la représentation est unique. Elle est très bien conservée et complète.
Après la visite de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) de la Marne, la conservatrice des monuments historiques et une restauratrice en peintures murales, la fresque a été qualifiée d'exceptionnelle.
Elle est située sur le mur nord de la nef, le coté qui jouxtait le cimetière, de plus, sa position à cet endroit précis avait pour but que les fidèles qui entraient dans l'église par le grand portail ou la porte latérale, la voient obligatoirement. Sa vision devant leur rappeler que la vie est fragile et que la mort guette à tout moment .
Grâce aux nombreux dons de particuliers pendant les journées des églises accueillantes, ainsi qu'un don d'un magasin , d'une entreprise, du Rotary club du sézannais, d'une aide parlementaire et d'une subvention communale, au mois de septembre 2013, trois restaurateurs sont venus protéger et restaurer la fresque principale.
On peut à présent de part les habits et les coiffes des seigneurs qui se faisaient à l'époque de François 1er, dater la peinture du Dit des trois morts et des trois vifs de 1520-1530 . Admirez la différence entre les photos ci dessus de l'avant restauration et celle, ci dessous, de l’après restauration.
Un film sur la restauration de cette fresque a été tourné par un habitant du village , Mr Quentin Des portes qui a gentiment offert à l'association, ces merveilleuses images souvenirs., expliquant les différentes étapes du travail des restaurateurs.
Nous lui disons un grand Merci !!!
En plus des peintures récemment découvertes, il existait déjà, le vestige d'un faux appareil (Le faux appareil est une décoration sous la forme d'une peinture qui imite les lignes horizontales et verticales d'une maçonnerie entre des pierres de taille) et de très grosses croix de consécrations (rarement représentées dans une petite église rurale et surtout d'une telle grosseur )
Suite à la création, il y a deux ans d'une porte grillagée pour aérer l'église et la permettre de s'assécher, le badigeon de chaux qui recouvrait les murs intérieurs de l'édifice a commencé à cloquer et à se détacher du mur. En mai 2012, Nathalie Danau, adjointe au maire, curieuse de voir ce qui se cachait en dessous, entrepris de gratter la chaux muni d'un scalpel et d'une brosse à dent.
Plusieurs peintures ont été mises à jour, une scène biblique avec St Nicolas et Les trois Enfants, Sainte Barbe et trois donatrices, un mur recouvert de fleurs de lys jaunes, une couronne de laurier renfermant probablement les armoiries d'un seigneur du village?, des peintures sur un pilier, un vestige de l' annonciation mais la plus importante découverte est une représentation du "dit des 3 morts et des 3 vifs", scène moralisatrice du Moyen-âge (fin XV ème, début XVI ème), mesurant 7,50 m de longueur, sur une hauteur de 3,00 m.
"Le dit des Trois morts et des Trois vifs" c'est la rencontre de Trois cadavres qui sont dans un cimetière et de trois nobles qui sont à une partie de chasse au faucon avec des chiens. Les morts s'adressent aux vifs et leurs reprochent leur vie frivole et insouciante et qu'ils feraient mieux de faire preuve d'humilité, s'ils veulent aller au paradis.
Ce thème de peinture a été représenté en France, une petite centaine de fois, sa localisation principale se trouve dans l'ouest de la France, il y en a très peu complète et en bon état, dans l'est .
Dans le département de la Marne, la représentation est unique. Elle est très bien conservée et complète.
Après la visite de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) de la Marne, la conservatrice des monuments historiques et une restauratrice en peintures murales, la fresque a été qualifiée d'exceptionnelle.
Elle est située sur le mur nord de la nef, le coté qui jouxtait le cimetière, de plus, sa position à cet endroit précis avait pour but que les fidèles qui entraient dans l'église par le grand portail ou la porte latérale, la voient obligatoirement. Sa vision devant leur rappeler que la vie est fragile et que la mort guette à tout moment .
Grâce aux nombreux dons de particuliers pendant les journées des églises accueillantes, ainsi qu'un don d'un magasin , d'une entreprise, du Rotary club du sézannais, d'une aide parlementaire et d'une subvention communale, au mois de septembre 2013, trois restaurateurs sont venus protéger et restaurer la fresque principale.
On peut à présent de part les habits et les coiffes des seigneurs qui se faisaient à l'époque de François 1er, dater la peinture du Dit des trois morts et des trois vifs de 1520-1530 . Admirez la différence entre les photos ci dessus de l'avant restauration et celle, ci dessous, de l’après restauration.
Un film sur la restauration de cette fresque a été tourné par un habitant du village , Mr Quentin Des portes qui a gentiment offert à l'association, ces merveilleuses images souvenirs., expliquant les différentes étapes du travail des restaurateurs.
Nous lui disons un grand Merci !!!
En plus des peintures récemment découvertes, il existait déjà, le vestige d'un faux appareil (Le faux appareil est une décoration sous la forme d'une peinture qui imite les lignes horizontales et verticales d'une maçonnerie entre des pierres de taille) et de très grosses croix de consécrations (rarement représentées dans une petite église rurale et surtout d'une telle grosseur )
AUTRES PEINTURES MURALES
Dans l 'église, il existe un beau potentiel de décor pictural.
Il a été ainsi restauré en 2019, un decor de fleur de lys dans une ancienne niche de l'église renfermant des doubles piscines liturgiques.
En aout 2020, cette fois c'est un décor sur un mur nord est du chœur qui a été révélé au public. Celui ci est dégradé à cause d'une ancienne fuite d'eau qui a rongé des détails importants dans des scènes de la peinture, ce qui rend difficile l'interprétation de celle ci.
L'on peut cependant identifié un saint dans la partie gauche serait ce St Martin le saint patron de l'église, en évêque?
Au centre un mur avec des arcades et au bas de ce mur des vestiges de personnages, on distingue même que l'un d'eux porte une étole d'évêque !!!
Au travers des arcades on semble voir une boule de feu serait ce l'épisode de la vie de St Martin qui représente le miracle de la boule de feu?
Dans la partie droite de la peinture quatre personnages dont un assis sur un fauteuil, il semble porter une auréole, serait ce la scène de St Martin entouré des médecins, car un des personnages porte un très beau manteau, mais une autre supposition change la donne à cause du personnage qui ressemble à un pèlerin à droite de la scène, il tient un baton et a une besace autour du cou ainsi qu'un bonnet de pèlerin, alors le personnage sur le fauteuil est ce St Jacques de Compostelle?
Hélas le mystère reste entier car le salpêtre ayant rongé des parties avec des détails significatifs, l'on ne pourra jamais affirmer que telle idée de personnage est la bonne par rapport à une autre. Cela permet donc à chaque visiteur d'émettre des suppositions et laisser libre court à leur imagination, c 'est ce qui fait l' intérêt de cette scène qui suscite la curiosité.
Dernièrement lors d'un dégagement de badigeons anciens c'est encore un vestige de peinture qui a été découvert au dessus de l'ancienne couronne de laurier existante sur le mur au fond de l'église. Ce qui parait bizarre c'est que normalement, il ne devrait pas y avoir de peinture au dessus des litres rouges qui sont les encadrements qui délimitaient l'endroit où le peintre peignait ses décors.
Cette fois encore on dirait un décor floral et un curieux chiffre 4 hélas le reste de la peinture a disparu.
Sur le morceau de litre funéraire(bande noire) il y a d'inscrit une date 1653, l'on a pu identifié grâce à un vieux registre d'église tenu par le curé Jean de Barny que la date correspondait à l'inhumation en l'église de Dame Catherine de Frondenicle épouse du baron Picot de Dampierre, seigneur de Moeurs.
On y trouve également un prénom Pierre !!! alors deux possibilités se présentent soit Pierre Pignon mort en 1691 enterré dan l'édifice ou Pierre C Chauveau curé de Moeurs et inhumé également en l église en 1704 , et ainsi qu'une phrase "et le mourant est "
Dans l 'église, il existe un beau potentiel de décor pictural.
Il a été ainsi restauré en 2019, un decor de fleur de lys dans une ancienne niche de l'église renfermant des doubles piscines liturgiques.
En aout 2020, cette fois c'est un décor sur un mur nord est du chœur qui a été révélé au public. Celui ci est dégradé à cause d'une ancienne fuite d'eau qui a rongé des détails importants dans des scènes de la peinture, ce qui rend difficile l'interprétation de celle ci.
L'on peut cependant identifié un saint dans la partie gauche serait ce St Martin le saint patron de l'église, en évêque?
Au centre un mur avec des arcades et au bas de ce mur des vestiges de personnages, on distingue même que l'un d'eux porte une étole d'évêque !!!
Au travers des arcades on semble voir une boule de feu serait ce l'épisode de la vie de St Martin qui représente le miracle de la boule de feu?
Dans la partie droite de la peinture quatre personnages dont un assis sur un fauteuil, il semble porter une auréole, serait ce la scène de St Martin entouré des médecins, car un des personnages porte un très beau manteau, mais une autre supposition change la donne à cause du personnage qui ressemble à un pèlerin à droite de la scène, il tient un baton et a une besace autour du cou ainsi qu'un bonnet de pèlerin, alors le personnage sur le fauteuil est ce St Jacques de Compostelle?
Hélas le mystère reste entier car le salpêtre ayant rongé des parties avec des détails significatifs, l'on ne pourra jamais affirmer que telle idée de personnage est la bonne par rapport à une autre. Cela permet donc à chaque visiteur d'émettre des suppositions et laisser libre court à leur imagination, c 'est ce qui fait l' intérêt de cette scène qui suscite la curiosité.
Dernièrement lors d'un dégagement de badigeons anciens c'est encore un vestige de peinture qui a été découvert au dessus de l'ancienne couronne de laurier existante sur le mur au fond de l'église. Ce qui parait bizarre c'est que normalement, il ne devrait pas y avoir de peinture au dessus des litres rouges qui sont les encadrements qui délimitaient l'endroit où le peintre peignait ses décors.
Cette fois encore on dirait un décor floral et un curieux chiffre 4 hélas le reste de la peinture a disparu.
Sur le morceau de litre funéraire(bande noire) il y a d'inscrit une date 1653, l'on a pu identifié grâce à un vieux registre d'église tenu par le curé Jean de Barny que la date correspondait à l'inhumation en l'église de Dame Catherine de Frondenicle épouse du baron Picot de Dampierre, seigneur de Moeurs.
On y trouve également un prénom Pierre !!! alors deux possibilités se présentent soit Pierre Pignon mort en 1691 enterré dan l'édifice ou Pierre C Chauveau curé de Moeurs et inhumé également en l église en 1704 , et ainsi qu'une phrase "et le mourant est "