Cliquez pour définir un code HTML personnalisé
|
Visites |
MOEURS ET SON EGLISE :
(Mœurs, le premier document qui en fait mention date du XIIème siècle.(1179) sous l
l'appellation de Morha
En 1222, cette communauté rurale est désignée sous le nom de Moria et en 1250, sous le nom de Meura ce qui nous rapproche de la prononciation actuelle.
Le nom de cette commune vient de la rivière Morea puis Muera et Morini et enfin Morin.
Cette commune près du grand Morin et de la jonction de la route royale et de la départementale n°4, est située au pied d’une colline. La nature de son sol constitué de pierres meulières a permis l’édification de l’église.
On peut y voir fontaines (une fontaine et des prés sont dédiés à st Martin) et lavoir qui sont alimentés par les 14 sources souterraines qui coulent sous le village.
Moeurinoises et Moeurinois, c'est ainsi que l'on nomme les 330 habitants du village.
La commune a fusionné en 1966 avec une autre commune Verdey (aujourd'hui c'est donc la commune de Mœurs-Verdey)
Villiers, Les Bordes, le pont de Mœurs, le château de Placard et la ferme de Placard sont les hameaux du village.
l'appellation de Morha
En 1222, cette communauté rurale est désignée sous le nom de Moria et en 1250, sous le nom de Meura ce qui nous rapproche de la prononciation actuelle.
Le nom de cette commune vient de la rivière Morea puis Muera et Morini et enfin Morin.
Cette commune près du grand Morin et de la jonction de la route royale et de la départementale n°4, est située au pied d’une colline. La nature de son sol constitué de pierres meulières a permis l’édification de l’église.
On peut y voir fontaines (une fontaine et des prés sont dédiés à st Martin) et lavoir qui sont alimentés par les 14 sources souterraines qui coulent sous le village.
Moeurinoises et Moeurinois, c'est ainsi que l'on nomme les 330 habitants du village.
La commune a fusionné en 1966 avec une autre commune Verdey (aujourd'hui c'est donc la commune de Mœurs-Verdey)
Villiers, Les Bordes, le pont de Mœurs, le château de Placard et la ferme de Placard sont les hameaux du village.
L’église du XII ème et XVI ème siècle se compose d’une nef sans côtés, d’une abside à pan (voûte en plein-cintre, arcade, poutres épannelées) qui est la partie qui termine le chœur de celle-ci , d’un chevet et d'une chapelle latérale nord du XVI ème (un phébus: soleil est représenté sous la voûte en croisée d'ogive)
L’édifice est en grès comme les constructions implantées dans la contrée avec simplicité de sa structure.
Le plafond de la nef est en forme de carène de vaisseau retournée, soutenu par des entraits (poutres horizontales) et des poinçons (poutres verticales) en bois. Il y a le même type de plafond dans le chœur mais il se termine en cul de four.
Des mascarons représentant des têtes grimaçantes ornent l'extrémité des poutres du chœur.(elles ont pour but de repousser le diable)
l'autel - tombeau en pierre originel qui était enfermé dans un autel en bois du XIXème a été remis à jour, il reste sur les murs des deux cotés, des vestiges de peinture représentant une croix de malte ornée de rinceaux blancs( ornement contourné)
La pierre de l'autel a été retaillée, elle a été récupéré sur l'ancien lieu de culte mérovingien, qui se trouvait avant la construction de l'église et date probablement du VII ème siècle.
La pierre de l'autel a été retaillée, elle a été récupéré sur l'ancien lieu de culte mérovingien, qui se trouvait avant la construction de l'église et date probablement du VII ème siècle.
Il n’y a pas de presbytère attenant, celui qui était dans la commune ayant été vendu à des particuliers. Le cimetière qui entourait l’église a été transféré en 1859 conformément au décret du 23 prairial an XII sur le chemin de Verdey ( aujourd’hui appelé rue de la joignotte). L’ancienne maison curiale se trouvait à proximité de la « grange aux dîmes », contiguë à l’ancienne maison école, en face de l’arbre de la liberté (maintenant s’appelle la place du marronnier)
L’église Saint Martin doit son nom à saint Martin, l’apôtre de la Gaule. Saint Martin est d'abord soldat dans l'armée romaine, alors qu'il est en garnison à Amiens, il se convertit au christianisme. C'est durant un hiver de cette époque qu'il aurait donné à un pauvre la moitié de son manteau pour le protéger du froid. Pourquoi seulement la moitié ? Parce que l'équipement du légionnaire romain était payé pour moitié par l'état romain et pour moitié par le légionnaire : la morale de l'histoire est donc qu'en plus d'être charitable, il était aussi honnête et ne donnait que ce qu'il possédait en propre. Abandonnant la carrière militaire, Saint Martin se consacre à l'expansion de sa nouvelle foi et devient évêque de Tours. L’on sait de part les écrits que Mœurs et son église appartenait à la riche Abbaye de Tours c’est pour cette raison qu’elle est dédiée à st Martin. Il est aussi le fondateur des presbytères ruraux.